Pourriez-vous résister à une sortie plongée qui se terminerait par une dégustation de galettes des rois ? Seriez-vous aussi gourmand que moi ? Mais non, épicurien est le mot juste qui excuse notre gourmandise.
Excusez-moi, vous attendiez peut-être une histoire de plongée ?
Il était une fois, ou plutôt un dimanche 8 janvier plus précisément à 9h, un bateau de plongée, navigant par tramontane de force 8 sur une Méditerranée ma foi pas trop démontée. Les plongeurs finissaient de s’équiper dans la partie cabine du navire.
Il y avait Aurélie, l’organisatrice de la dégustation de galettes, courageusement en combinaison humide pour mieux éliminer les calories des prochaines galettes.
Et puis il y avait les autres plongeurs, que je ne vais pas détailler, ils ne m’en voudront pas. Nous prenions la direction du cap Béar, pour nous mettre à l’abri de la houle et du vent.
Une fois sur le site, la Llose (ou sec Valenti), les plongeurs se dispersent rapidement dans les eaux sombres...
Mais qu’y a-t-il donc là-dessous en cette saison ? Mais toute la faune sédentaire reste ici en côte Vermeille bien sûr !
Nous pouvons admirer une nouvelle génération de poulpes minuscules...
Si je l’avais parfaitement cadré, vous l’auriez trouvé trop facilement sur la photo !
Et puis il y a des tout petits nudibranches, comme cette doris tricolore de 3 mm de long.
Il y a vraiment beaucoup moins de plongeurs en cette saison. Mais je peux photographier ma binômette qui nous prépare de jolis petits films pour les longues soirées d’hiver.
Le site est constitué de nombreuses failles sombres, où se rassemblent des bancs de sars et de castagnoles.
Les monstres horribles dont c’est le repère se cachent à notre approche...
Nous parcourons vainement les fonds rocheux à la recherche du petit hippocampe que j’y avais vu en septembre dernier. Le temps passe vite, pour nous qui sommes bien au chaud dans notre combinaison étanche. Déjà 70mn, nous rejoignons l’ancre.
Le bateau repart pour franchir le cap Béar en direction d’Argelès-sur-Mer. Cette fois-ci, nous sommes face au vent et aux vagues, et les plongeurs se rassemblent tous dans la partie cabine. On s’y croirait dans le métro parisien à l’heure de pointe !
Mais nous voilà rapidement arrivés au port, et là nous attendent les galettes des rois et des boissons énergisantes particulièrement adaptées aux plongeurs qui ont grand besoin de s’hydrater pour faciliter la désaturation.
Avec de telles matinées, on souhaiterait que l’hiver dure toute l’année. Non ? Bon, tant pis.
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