Ce matin le Dauphin s'est mis au régime !
Belle plongée sur le Bananier avec une visi comme en voudrait tous les jours.
Merci à Alex pour ses photos. Heureusement qu'on peut compter sur les autonomes sinon le blog serait tristounet ...
Départ royal! La rencontre du Faboli et d'un objet flottant vite repêché et identifié comme une bouteille de whisky Grant's encore en état de servir, vite camouflée par le pilote. (Flash AFP 21h41 : Saint Génis des Fontaines ce soir, un ivrogne parcourt les rues en chantant à tue-tête "Faboli, Faboli Oh, Faboli, Faboli Ah ...").
Approche du point d'immersion. La mer est comme un miroir. Un léger courant de sud donne un peu de vie au site. Des bulles montent du fond. Nous ne sommes pas les premiers arrivés.
Le pilote, encore à jeun, donne ses poétiques consignes à Patrice: "Mais tu vas la balancer cette foutue gueuse !!!". Le fier N5 a compris le rude message et aussitôt le massif équipage descend dans l'abîme. Prions pour qu'il n'y ait personne dessous.
Doucement les palanquées se glissent dans l'eau et rejoignent tranquillement le mouillage.
Et la descente commence.
Lionel, Alex et JR, sous la houlette de Patoche font un bien beau groupe. Intéressons-nous à leur plongée.
Tranquille descente (mais rapide quand même) pour flirter vers les -40 (flirter : un verbe que Patoche ne conjugue plus au présent depuis longtemps !).
Et l'Alice Robert est là, avec une visi rare.
On part à Tribord vers la proue. On longe la tourelle aux canons. Lionel se sent l'âme d'un artilleur. Alex, calmement fait ses photos.
JR emmène le groupe vers l'avant pour découvrir l'étrave enrubannée de filets. Vision fantomatique dira plus tard le lyrique Lionel.
Beaucoup d'anthias, des sars tambours, des flabellines, des anémones bijou, des godives de la taille d'un bœuf ... cette épave est magique.
Mais le temps passe trop vite. Un dernier passage sur la cheminée éventrée, puits sans fond, et nous devons déjà remonter.
Et là c'est le drame : on compare nos prévisions de palier et JR annonce fièrement 9 minutes de DTR. Patrice crie au scandale. Lui a zéro ! (comme tout petit à l'école, ça le suit même adulte !).
Alors un bon conseil M. Patrice : achetez vous un ordi moderne avec un algorithme qui ne date pas de Mathusalem !
Au palier le tout jeune N2, Lionel, déploiera son parachute avec dextérité et on décomptera tranquillement 8 minutes avant de remonter dans une mer d'huile sous le beau soleil du Roussillon.
JR à l'horizontale comme d'habitude, Patrice, tout le contraire,
et Lionel, tel un bonobo accroché à sa liane
Une plongée de rêve qui restera longtemps dans nos mémoires.
Pour la première au bananier de Lionel et JR ce sera un super souvenir.
Et pour ne rien changer à nos traditions la matinée se terminera à l'Archipel autour de quelques bonnes bouteilles. Et Guilhem, l'homme-tronc, a dépensé toute sa récolte de pièces jaunes pour nous offrir des bonnes parts de quiche.
C'est simple le bonheur : du soleil, une épave, des copains, un peu de quiche arrosée de bon vin ... c'est simple comme le Dauphin à l'Archipel !!!
On a dû se croiser, je remontais quand vous descendiez... la visibilité sur cette magnifique épave était excellente tout le week-end. Pourvu que ça dure !
RépondreSupprimerIl faudra dire à Laurent de jeter l'ancre (ou la gueuse ?) seulement quand il n'y a pas de plongeurs en dessous.
Dors tranquille Foifoi, on a bien regardé les bulles avant de lâcher la gueuse. Et après 5 minutes aucun bout de cervelle n'était remonté.
RépondreSupprimerd'abord, le wisky je ne l'ai pas bu, ou alors je n'etait pas seul... et puis la gueuse je l'ai jeté pour que les plongeurs qui montaient puissent tous s'accrocher dessus et faire tranquillement leur palier, étant donné que a notre approche leur surveillance à vite levé la sienne (oh le vilain)
RépondreSupprimerMerci Laurent de nous avoir envoyé une gueuse de secours, tu aurais pu y joindre le pony de Wisky à -6m pour l'attente aux paliers.
RépondreSupprimerCe qu'il faudrait, c'est une grosse bouée à demeure pour tous les clubs de plongée (du style de celles qui signalent les épaves dans la manche, placées par les services maritimes) ; ça ferait gagner un peu de temps et de sécurité aux plongeurs, éviterait d'abîmer l'épave (certains ont de très grosses ancres) et la baliserait pour que les chalutiers n'y perdent pas leurs filets.
À part ça, quand fais-tu une plongée sur la partie séparée de la poupe, je n'ai jamais vu l'hélice du bananier...