17/11/2009

Medes in blue

La mise à l'eau se fait au sud de Carall Bernat. Le tombant est vertigineux.


Le concierge nous jette un coup d'œil méfiant avant de nous laisser passer...


Bientôt le spectacle est magnifique.


Des myriades de castagnoles entament un ballet sous-marin avec les sars.
Je suis dans un peinture vivante, mes sens sont saturés par les couleurs vives et la beauté qui me submergent.

Mais un premier contrôle nous attend.


M. Jojo nous inspecte du masque aux palmes.


« Toi, je t'ai à l'œil », me dit-il en me dévisageant...
Houlà il n'a pas l'air commode !


Ces magnifiques gorgones me ramènent à mon rêve subaquatique. Les petites parablennies ont du mal à se faire remarquer dans tant de splendeur ; elles se pavanent du mieux possible, je les photographie, c'est bien pour flatter leur ego.


Mais je suis en contemplation devant le spectacle offert en pleine eau par les nuées de castagnoles jouant avec la lumière de ce mois de novembre.


Nous remontons petit à petit pour passer le col entre Taxo et Carall Bernat. Le bateau de plongée n'est pas loin.


La remontée me donne l'occasion de revoir mon amie la blennie, près de la surface.


Comme sa copine la murène, elle ne quitte pas son repère, elle se contente de sortir la tête pour compter les plongeurs.
Ai-je bien fait mon palier ?

*****
Nous nous déséquipons sur le bateau après cette première plongée. Pas très loin, du côté du large, passe un petit voilier ; des dizaines de dauphins l'accompagnent et sautent tout autour. Pendant quelques minutes je redeviens un enfant... Pourquoi partez-vous ? Nous revenons plonger tout à l'heure...

*****

La houle s'est un peu levée, et la Calypso vient s'amarrer à l'abri, sur le site de la Pedra de Deu.
Un monstre sous-marin nous accueille...


Ne vous fiez pas aux apparences dit-on ; il a l'air vilain, et bien il est vraiment vilain quand même.
Mais il en faut plus pour nous détourner de notre trajectoire ; il y a la place pour contourner le gros chapon !

Les gorgones rouges et jaunes apparaissent, aussi belles qu'à Carall Bernat.


Un pic sous-marin apparaît.


Il est magnifique, couvert de gorgones.


Les mérous et les corbs s'éloignent tranquillement à notre approche.


Des nudibranches n'ont pas terminé leur déjeuner ; les doris dalmatiennes se régalent des éponges.


Elles ne vont quand même pas s'attaquer au corail rouge ?


Non, sinon il n'y en aurait pas autant...


Un autre chapon nous attend. « Pas plus loin ! ».


Tiens, je comprends le langage chapon maintenant ? Arrivés à la pointe Est de la roche, un fort courant nous entraîne vers le Sud. Nous faisons demi-tour en nous tenant aux roches.

Pour varier la plongée, nous faisons un retour plus près de la surface. Un petit barracuda passe en surface et va se perdre dans le courant... Bon voyage !
Cela n'a pas perturbé le ballet des castagnoles.


Près du bateau, la surface semble un peu plus agitée.


L'écume donne à la surface des eaux des allures de bain moussant.
Je voudrais rester là éternellement, près du fond, à contempler les vagues, la lumière, à célébrer la vie...

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