22/09/2012

Un dauphin y était : Estartit 08.12


Rubrique Carte Postale

Ou que vous soyez, quoi que vous fassiez, envoyé nous une photo de vous avec le T-shirt du dauphin Catalan.
N IV

Juin 2012, les  stagiaires à l'annonce de la réussite de leur examen niveau IV. Ces jeunes insouciants ont enfin le sourire. On note juste les regards moroses des encadrants, qui n'attendent que le début d'année afin d'assouvir une fois de plus leurs pulsions sur de nouveaux stagiaires. Bonne saison à tous


19/09/2012

la 60 m

Voici quelques photos d'hervé sur l'immersion des dauphins à 60 m. les images se passent de commentaire si ce n'est, juste... observez bien le regard de certains ! cela me rappelle un cours ou l'on parle de myéline, d'azote et peut être même du regard vide. lol











15/07/2012

Les bolides

Après le pique-nique, nous avons rejoint l’Escala pour faire une plongée du bord sur le célèbre site des grottes de Cala Montgo. La houle marine avait forci avec le vent, mais la zone de mise à l’eau et de retour est bien protégée par un petit cap. Après un saut droit assez spectaculaire pour la mise à l’eau, nous nous immergeons et nous arrivons rapidement dans la première grotte, à une dizaine de mètres de profondeur seulement. Cette petite grotte est d’une richesse étonnante, vu la profondeur et l’accessibilité. Nous pénétrons par l’entrée Sud, pas très haute ; la voici quand on se retourne pour l’admirer, depuis l’intérieur.


On pourrait passer une plongée entière dans cette petite galerie de 15 m de longueur environ. Le plafond est couvert de bouquets de corail rouge ; le sol est d’ailleurs jonché ça et là de morceaux cassés par les plongeurs indélicats...


Les doris dalmatiennes s’y sont donné rendez-vous, ou bien il s’agit d’une famille nombreuse !


Des poissons font leur sieste, à l’abri de la houle sous-marine et de la lumière... La petite rascasse est quand même sur ses gardes.


Les apogons fuient la lumière de nos phares.


Et en voûte, les blennies s’amusent de nos bulles !


L’obscurité de la grotte fait sortir l’étrange bernard l’ermite et sa carapace empruntée à toute heure.


Mais voilà déjà la sortie, côté Nord.


Patrick et moi longeons le tombant et les falaises de la Côte, en direction de l’Est. Ce tombant recèle de nombreuses grottes, parfois de simples surplombs où le corail prolifère et où les serrans montent la garde : pas touche au corail !


D’autres grottes permettent aux plongeurs de remonter des puits, des syphons, avec pour consigne de toujours avoir une sortie visible. Des petites langoustes nous y accueillent antennes déployées.


Mais quel est ce bruit, qui vient troubler la quiétude du monde du silence ? Une course de bateaux en surface ? Mais voilà que surgissent deux plongeurs propulsés par des machines infernales jaunes : vade retro satanas !


Ouf, ce sont seulement Michel P. et Hervé qui ont gardé une âme d’enfant. Michel me propose d’essayer, mais je préfère le photographier au volant de son bolide des mers.


Patrick ne refuse pas l’offre d’Hervé et fait un petit tour propulsé.


Rapidement, l’eau remuée est devenue trouble ; il est temps de reprendre notre promenade plus tranquillement ! Nous repartons vers le cap, en direction de l’Ouest, à faible profondeur, pour profiter de la faune proche de la surface, dans moins de 10m d’eau.


Nous retrouvons par hasard la première grotte et la retraversons dans l’autre sens, afin de rejoindre la grosse pierre plate inclinée qui nous permettre de sortir de l’eau agitée en sécurité. Tout près du bord, des petites blennies profitent du soleil ; alors que d’autres profitent de l’obscurité de la grotte ? La logique du comportement des blennies m’échappe un peu.



Mais voilà près de 85 mn que nous plongeons, remontons sinon Michel S., en sécurité surface, va finir par s’inquiéter !

13/07/2012

Pique-nique à l'Estartit

Après une belle plongée dans la houle des îles Medes, les Dauphins Catalans se sont ressourcés à l'ombre du bois de pin de l'Estartit. Mais le pique-nique était interdit, gare à la Guardia Civil ! Finalement, nous avons trouvé des tables réglementaires pour terminer tranquillement notre dessert.




Cherchez l'erreur... Mais non, tout est parfaitement normal. Mais si mais si.
(Photos par Patrick S.)

Plongée contemplative

Nous voilà dans le bleu immense, infini. Près de la surface, des silhouettes sombres profilées se détachent dans la lumière.


Où vont-elles ? Rejoignent-elles les sirènes et les déesses marines en leur résidence secrète ? Plus près de nous, nous croisons des poissons moins distants, comme les gros mérous en pleine eau ou dans leur tanière...

Ou encore les murènes, qui observent les plongeurs de leurs petits yeux ronds.


D'autres rencontres sont très brèves, mais tout aussi intenses, comme avec ce petit banc de carangues.


Nous voilà sur la face du tombant côté large de l'îlot de Carall Bernat. Le tombant est magnifique, il est couvert de gorgones multicolores, des bancs immenses de castagnoles et d'anthias semblent nous accompagner.


C'est une plongée panoramique : nous planons entre deux eaux, à 30m sous la surface, et à environ 20m au-dessus du fond. Nous longeons le tombant vertigineux sur notre gauche. La mer se déchaîne en surface, l'eau bouillonne, nous imaginons le fracas des vagues contre la roche. À un tournant de la roche, au plus fort de ce bouillonnement, une ronde silencieuse apparaît.


Nous nous approchons lentement, les yeux émerveillés.


Les barracudas ne semblent pas s'inquiéter de notre présence, est-ce une invitation à partager cette ronde lente ? Je me rapproche encore, jusqu'à la périphérie de cette anneau.


Il me semble que je pourrais presque les caresser ; ou bien , d'un coup de palme me mêler à cette ronde magnifique. Mais le temps passe, et nous sommes encore loin du bateau ; il nous faut continuer notre propre ronde autour du rocher de Carall Bernat. Nous longeons le banc de barracudas qui continue de tourner doucement.


Avant de rejoindre cette sorte de col entre Carall Bernet et Tascons Grand qui permet d'arriver jusqu'à l'îlot de Tascons Petit, je me retourne. Les barracudas ont terminé leur ronde, leur groupe prend maintenant la direction du grand large.


Au revoir... Nous voilà maintenant sur un fond de 12m, je reconnais le paysage sous-marin et sais où se trouve la Calypso. Pendant nos paliers, un barracuda solitaire vient encore nous rendre visite, tout près...


Peut-être faisait-il partie de la ronde de tout à l'heure ? Nous a-t-il suivi pour s'assurer qu'on rejoignait le bateau ? Attendait-il un petit bisou d'adieu ? Merci à Dame Nature pour ces rencontres magiques !

25/06/2012

Promenade sous-marine à Cala Montjoi

Il est un univers de calme, sérénité, où l’eau est bleue et les poissons sont multicolores ; viens avec moi, je t’invite à visiter l’un de mes jardins secrets... Avant de descendre sous la surface des eaux, une petite balade en bateau s’impose. Laissons le village de Cala Montjoi dans la brume...



Malgré la brume et la combinaison de plongée, certains plongeurs profitent du trajet pour parfaire leur bronzage sur le sundeck...



Nous rejoignons le site ensoleillé de la faille à Cala Joncols.



Plouf ! Les petites sirènes sont déjà sous l’eau.





D’autres plongeurs prennent la pose sous-marine. Celui-là n’est pas unijambiste, c’est simplement mon binôme.



Quelle souplesse !



Nous voilà dans la faille d’où le site tire son nom. Nous y croisons de nouveau les petites sirènes, accompagnées de leur moniteur.





Mais alors, on ne voit que des plongeurs sous l’eau ? Mais non ! Regarde au-dessus, dans le bleu immense, un banc de petites castagnoles prend déjà son envol.



Des saupes en vol serré viennent en sens inverse brouter les algues.



Pendant ce temps, la garde des sars surveille le large.



Parfois, tout ce petit monde se mélange et le plongeur a un peu de mal à identifier les bestioles.



Mais si tu regardes vers le fond, tu verras d’autres merveilles. D’abord, sous quelque surplomb, de jolis petits bouquets de corail rouge.



Ou bien de grandes gorgones mauves.



Et du corail jaune, véritables boutons d’or.



De petites galathées se cachent des plongeurs et de la lumière du jour.



La langouste déploie ses antennes pour mieux capter les battements de ton coeur.



Papa et maman triptérygion sont très inquiets de ces gros poissons qui font des bulles. Ils détalent au moindre geste un peu brusque.





Le chapon rougit de timidité, ou d’inquiétude ?



Les jolis anthias rouges se promènent autour du corail et des éponges, en exhibant leurs longues nageoires translucides.



Le sar tambour a mis son pyjama rayé du dimanche.



Mais voilà le poisson emblématique du site : le mérou, qui peut tourner ses yeux pour regarder derrière lui... Là, il nous voit très bien !



D’ailleurs, il ne se laisse pas approcher !



C’est la saison des amours des mérous ; certains se parent de l’habit blanc des grands jours.



D’autres trouvent que le sombre est plus seyant.



Mais préservons l’intimité des mérous et éloignons nous sur la pointe des palmes. Retournons dans cette faille. Mon binôme fait une démonstration de ses talents de modèle photo, il ne faut pas louper ça.



Encore un petit effort, Laurent.



Bien, dans le style superman sous-marin ! Nous nous posons doucement sur la roche, sous un surplomb, pour tranquillement admirer les eaux bleues, les bancs de poissons argentés.



Je me mets à rêver, je me sens léger...



Mon esprit se détache de la réalité.



Tel une plume, mon esprit plane, sans aucun effort.



Il se laisse emporter, dans l’infini et la sérénité des eaux limpides...